On dirait que rien ne
change jamais,
c’est ce que l’on dirait si je l’aimais
encore. Alors on le dit.
Chaque nuit
paraît guérir et apaiser des plais béantes,
gangrenées et purulentes.
Autant
de verres grouillant, gesticulant qui
suintent des tripes tourmentés.
Chaque matin, le rêve s’évanouit là
où le coma s’endort. Je l’aime encore.
Écoute-les, à ta fenêtre.
Ces miasmes
rugissant, les lions de mon inconscient.
Stupide, je prétends les
connaître et
les mesurer. Il n’en n’est rien. Et là,
devant moi tout le temps
du monde
range ses affaires, il a trouvé son maître.
Je n’existe plus à cet
instant. Je n’ai rien
fais avant, l’éternité boit le présent.
(désolée pour le dessin pourri)
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